Alice....Spring....

Publié le par mdemion

 

Ce matin, à Alice Spring, devant la petite piscine de l'auberge je rêve.

Il y a d'abord le livre de Nevil Shute « une ville comme Alice » qui vient frapper à la porte de mon imagination; ce magnifique roman est un vrai bonheur qui vous transforme et dont on sort amoureux de l'héroïne!

Il y a cette ville quadrillée comme un jeu d'échec, aux maisons basses, ses habitants jouant les cowboys.

Il y a les 4/4 couverts de poussière rouge.

Il y a le froid la nuit, la chaleur du soleil le jour.

Il y a internet qui fonctionne mal et par intermittence.

Il y a ce bonheur d'être au bout d'un désert et en présence d'une population qui pose beaucoup d'interrogations et peu de réponses satisfaisantes.

Il y a aussi la joie que je me fais de bientôt revoir Jocelyne et Robert et de musarder dans la flopée de souvenirs et de confidences que nous avons en commun.

 

Jean est parti à un office religieux en compagnie de Jacques, un voyageur sempiternelle...

Je rêve sans but laissant l'esprit se perdre et s'attarder sur de petites choses, des riens qui font a vie.

Les arbres ont postillonné des morceaux de feuilles jaunes sur le polis de l'eau de la piscine à la faïence bleu et verte. Un tuyau en caoutchouc forme un huit à la surface et le ciel bleu cherche les nuages avec qui il pourrait jouer à cache cache.

Des duvets prennent le soleil vautrés sur une barrière.

L'auberge désertée ressemble à un gros chat ronronnant.

 

Le soir, Jean reviens avec une proposition alléchante: j'ai rencontré une sorte de diacre, il parle un français impeccable, il est du Vanuatu il se propose de nous aider pour trouver des adresses de logement, ce soir il fait un repas pour les paroissiens et il nous invite...

Et c'est ainsi qu'a huit heures nous nous retrouvons dans la cure pour un repas fort sympathique...

Vincent qui depuis plusieurs années a en charge les aborigènes confirme mon intuition sur la réalité culturelle de ces hommes, et il ajoute qu'en plus de l'alcool les drogues font parties de leur consommation quotidienne.

Question consommation, les bouteilles de vin australien défile comme la troupe le quatorze juillet et pour faire bonne mesure le bar de l'auberge étant ouvert cette conversation IMPORTANTE comme dit Jean se poursuit tard dans la soirée. La remontée des marches conduisant à notre dortoir prend l'allure d'une escalade laborieuse dans un fou rire communicatif mais le vent m-pousse comme le redit Jean.

Comme nous ne sommes pas Gaston Rebufa l'atteinte du sommet de l'escalier devint: Premier de cordée sans frisson moche le matin au réveil!

 

 

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